Ts : toilette à compost ou permaculture (aucune odeur, moitié carbonne, sans fosse septique), évolution majeure du WC: ….Simplification… en PHOTOS (1 d’intérieur, 1 d’extérieur)

Saviez-vous que les fosses septiques et évacuations d’égouts et eaux pluviales sont souvent des nids a moustiques? Le WC est devenu une tradition mondiale depuis 100 ans mais va aussi très vite devenir une honte.

Fosses à purin et WC seront bientôt d’un autre âge. Le WC donne l’illusion de se débarrasser d’un « problème » lorsqu’on tire la chasse d’eau, mais ce « problème » revient dans l’eau de boisson et de baignade après avoir rejoint nappes phréatiques et stations d’épuration. Les poissons et même plantes sont contaminés. Et les spécialistes estiment que l’eau potable deviendra rare…

Le fait qu’il soit caché sous terre ne retire rien à son caractère puant et polluant (à cause de l’excès d’eau et manque d’oxygène et de carbone); je vous invite à la visite d’une fosse septique pour que vous puissiez en juger. A première vue, le réservoir loin des yeux, rassure: on ne verserait pas toutes ces eaux dans la nature… Mais toutes les eaux mélangées (douche, wc, etc) disparaitraient -t-elles par magie? non, il y a autant d’eau qui ressort que d’eau qui entre dans le réservoir appelé « fosse septique » ou « station d’épuration ». Elle n’est pas dépolluée. Elle est seulement plus liquide, afin de pouvoir s’infiltrer toujours au même endroit* en abondance (donc ingérable par la nature) et polluer pendant des décennies. Atteignant les réserves après quelques années ou décennies, fonction de leur profondeur.

La toilette sèche propose un autre rapport à nos déjections: elles deviennent une « solution » en constituant un capital de long-terme: l’humus.

Recouvrir déjections et compost avec du broyat ou du copeau de bois fait toute la différence : pas d’odeur ni mouches (ni moustiques). Dépollution. Contribution positive par constitution d’un humus sain et équilibré, absorbant et bien réparti, à des concentrations idéalement nutritives pour les arbres.

(Au contraire, recouvrir de paille ou particules trop grosses laisse des odeurs.)

La toilette sèche la plus simple : mélangeant copeaux, déjections, peu d’urine et papier toilette, est aussi la plus inodore et la plus écologique.

Ce lien explique bien ses avantages chimiques et dépolluants:

http://www.eautarcie.org/05a.html,

et une autre page propose réfléchir à notre rapport à nos déjections:

http://www.eautarcie.org/05b.html

Légal depuis 2009: la Toilette Sèche avec les copeaux de bois est sans odeur ni pollution et reconstitue un capital humique. Voici 4 photos des plus simples, intérieures et extérieures, « inventées » en 2014 par JD! afin de ne pas procrastiner en attendant peut-être un jour fabriquer une « magnifique » TS;)

afin d’en réaliser sans procrastiner :innovation 2014

Quand on est locataire, on peut se faire une toilette sèche qui se démonte et se remonte facilement sur tous WC. Celle ci se fixe à la place de l'abattant (lequel est fixé dessus).
Quand on est locataire, on peut se faire une toilette sèche qui se démonte et se remonte facilement sur tous WC. Celle ci se fixe à la place de l’abattant (lequel est fixé dessus).
Le principe est d'intercaler une cale de bois entre la céramique et la lunette, pour la réhausser (pour pouvoir mettre un seau). Après, on peut chipoter en fixant aussi des planches verticales pour faire plus joli
Le principe est d’intercaler une cale de bois entre la céramique et la lunette, pour la réhausser (pour pouvoir mettre un seau). Après, on peut chipoter en fixant aussi des planches verticales pour faire plus joli
Cette caisse n'est pas fixée au wc. Elle a 3 cotés et un dessus. Une autre caisse forme une marche.
Cette caisse n’est pas fixée au wc. Elle a 3 cotés et un dessus. Une autre caisse forme une marche.

 

Et encore cette info pratique: afin de n’avoir aucune odeur dans le logement: soit utiliser un seau en inox, soit utiliser 2 seaux en plastique: après rinçage, le seau en plastique garde une odeur pendant 1 jour; donc si on utilise des seaux en pastique, on fait un roulement avec 2 seaux. quand on vide le seau, on le rince et on le laisse dehors. On le remettra dans la toilette lorsque l’on videra et rincera le 2ème seau et ainsi de suite.

Comment faire au plus simple sans corvées de seaux, ni stagnation d’eau? Celle-ci en photo se déplace en formant des buttes de culture, alors pourquoi faire des trous? On fait livrer un tas de broyât à coté… Pour recouvrir et ennoblir chaque don. L’azote des « déchets » aide le bois a se décomposer, lequel en retient les précieux éléments nutritifs. Le mélange est harmonieux et bienfaisant (humus). Ce modèle a nécessité 10 vis, mais on peut la bricoler avec des perches et cordes. et l’habiller de diverses façons, canisse de bambou ou bruyère, plantes grimpantes… , on recherche encore un créateur de portes de ts pour le finir!

une TS très simple pour préparer directement les trous de plantation, en mélangeant compost, bois, sable et-ou terre. L'accès se fait par un labyrinthe de chemins, il est donc facile d'en priver l'accès lorsqu'elle est occupée, au moyen d'une corde et d'un panneau. Si l'intimité n'est pas naturellement assurée par la végétation, on peut ajouter une cabine légère, un paravent ou simplement un tissu sur une corde. Ici 1 planche trouée et 4 pots de fleurs, au dessus d'un trou, mais le trou est optionnel car on peut aussi bien faire des buttes auu dessus du niveau du sol, et déplacer cette installation fini les gestions de seaux, qui pourrissent quand il pleut.... Au lieu de se faire assister on enrichit directement et définitivement le sol en humus là où il sera utile.
une TS très simple pour préparer directement les trous de plantation, en mélangeant compost, bois, sable et-ou terre. L’accès se fait par un labyrinthe de chemins, il est donc facile d’en priver l’accès lorsqu’elle est occupée, au moyen d’une corde et d’un panneau. Si l’intimité n’est pas naturellement assurée par la végétation, on peut ajouter une cabine légère, un paravent ou simplement un tissu sur une corde.
Ici 1 planche trouée et 4 pots de fleurs, au dessus d’un trou, mais le trou est optionnel car on peut aussi bien faire des buttes au dessus du niveau du sol, et déplacer cette installation fini les gestions de seaux, qui pourrissent quand il pleut…. Au lieu de se faire assister on enrichit directement et définitivement le sol en humus là où il sera utile.

On peut aussi mettre au même endroit le compost de fruits et légumes, chaque fois en recouvrant avec du broyât pour une fermentation inodore et harmonieuse (pour faire un bon terreau directement utilisable), et éviter les mouches.

2 ans plus tard, la butte « fond » (elle perd 3/4 à 4/5ème de sa hauteur selon le type de broyât ou copeau). En même temps, les polluants et bactéries pathogènes sont dégradés par des millions de créatures: bactéries et champignons et insectes etc.

La culture sans labour sur buttes est la meilleure, les racines bénéficient alors d’air et d’humidité sans excès d’eau. les courges supportent le compost jeune (1 an), les autres plantes préfèrent le compost mûr (3 ans). La plupart des plantes apprécieraient que ce terreau soit mélangé avec une certaine proportion de sable ou terre, que l’on peut ajouter de  temps en temps afin d’éviter de retourner l’ensemble lors de la plantation (labour=bouleversement que la microbiologie du sol n’apprécie pas). Pour empêcher la germination de nouvelles herbes concurrentes, mieux vaut couvrir le sol en hiver ou arracher les herbes concurrentes pour les mettre en couvre-sol avec pailles ou broyât (ou carton! constitué de fibres et amidon, en évitant les encres d’imprimerie qui peuvent contenir des métaux lourds).

 

facile et rapide
J’ai longtemps remis au lendemain cette révolution. Pour de mauvaises raisons: idées selon lesquelles un jour, je prendrais le temps de le faire, un gros chantier pensais-je… Mais la solution la plus rapide et facile semble de recycler la place de l’un de ces WC honteux que l’on rencontre beaucoup encore en 2015… Ici, il n’y a même pas eu besoin de vis ni perceuse!
Même si on est locataire, on peut le faire!

 

Au début, une canise de bambou ou bruyère fait l'habillage: personnellement, j'aime bien être dehors, mais ce peut être plus intime selon les vis à vis, je recouvrirais aussi l'avant puis y découperais un ovale :) On peut mêler toilette, broyat (ou copeaux si à l'abri du vent) et compost de fruits,
Au début, une canise de bambou ou bruyère fait l’habillage: personnellement, j’aime bien être dehors, mais ce peut être plus intime selon les vis à vis, je recouvrirais aussi l’avant puis y découperais un ovale 🙂
On peut mêler toilette, broyat (ou copeaux si à l’abri du vent) et compost de fruits,

Le modèle ci-dessus a nécessité 10 vis, mais on peut le bricoler avec des perches et cordes. et l’habiller de diverses façons, canisse de bambou ou bruyère, plantes grimpantes… , on recherche encore un créateur de portes de ts!

Préparation au sol d'une cabine déplaçable, pour former des buttes de culture. Ici avec une "caisse" récupérée en jardinerie, des dosses et bois de récup. La palette a été percée, et renforcée.
Préparation au sol d’une cabine déplaçable, pour former des buttes de culture. Ici avec une « caisse » récupérée en jardinerie, des dosses et bois de récup. La palette a été percée, et renforcée.
La palette a été percée et rigidifiée pour cette toilette sèche.
La palette a été percée et rigidifiée pour cette toilette sèche.

 La ts n’a pas d’odeur, (en raison des copeaux de bois), faut il aller sur des salons comme primevère (20-22 fevrier 2015 à Lyon) ou à la foire ecobio d’Alsace (pont de l’ascension, colmar) ou encore aux journées ecocitoyennes de Mérindol (Lubéron), pour s’en convaincre: des ts installées dans le hall d’eurexpo lyon accueillent 30 000 visiteurs sur 3 jours, pas d’odeur, par contre si on va aux toilettes classiques bien carrelées et rincées, c’est épouvantable même en essayant de masquer l’odeur avec de la naphtaline dans les urinoirs…

Un effet majeur du siècle passé est la perte d’un capital de longue date, l’humus.
Au lieu de remettre la matière organique dans le sol, on l’exportait (déchetteries, égouts, poubelle…); En conséquence, on devait « perfuser » la terre d’engrais chimiques, lesquels diminuent encore la vie microbiologique du sol ce qui favorise l’érosion et réduit la santé des plantes et justifie d’ajouter des traitements phytosanitaires biocides souvent chimiques. Selon un article étayé de kokopelli, cela nous conduirait à la désertification en 2050, l’humus, cet héritage de très longue date, serait alors lessivé.

  

L’objectif est de reconduire nos déjections dans le cycle de formation de l’humus dans les meilleures conditions possibles.

cette fin, la première chose à faire est d’empêcher l’uréase – cet enzyme présent dans les déjections – de transformer l’azote organique précieux en ammoniac, inutilisable pour la synthèse de l’humus.

L’homme pourrait reprendre une place d’utile à la nature au lieu de s’y opposer (en croyant être plus hygiénique?).

le copeau à besoin de l’azote des excréments pour se décomposer, et il en stocke les précieux éléments qui serviront aux plantes. posé à même la terre, il absorbera les petites pluies mais mieux vaut composter au pied d’un arbre ou dans un endroit plein de racines de végétations productives en bois et feuilles, pour qu’en cas de grosse pluie les éléments qui seraient rincés soient recyclés en formant du bois (stockage carbone). ds milliards de minuscules créatures de la terre communiquent alors dans le compost. certains desherbants et médicaments se trouvent détruits par certains champignons et bactéries, après 2 ou 3 ans de ce compostage. Alors que dans l’eau, les polluants vont directement à la source ou à la mer où les poissons sont sexuellement malformés, par exemple, à cause des tonnes de pilules contraceptives qui s’y déversent à cause des wc

je pense que les enfants de 2100 seront écoeurrés en lisant des livres d’histoire ancienne, de lire q’entre 1900 (et 2025?) les gens de tous pays se sont mis à chier et pisser dans leur eau de boisson et de douche, comme seule alternative aux précédents immondes « puits perdus ». en asie, on puise dans un puits et on défèque dans le même sol, à quelques mètres de différence certes, mais l’eau polluée rejetée en abondance, rejoint rapidement le puits puisqu’on y prélève la même quantité d’eau… en occident, on pollue plus loin quand on a la chance de n’avoir pas au robinet les eaux usées « renettoyées » dans des « stations d’épuration » (dont les boues engraissent sans compostage, des vegetaux et toute la chaine alimentaire). Mais cette pollution nous revient aussi : les poissons sont  pleins de médicaments et métaux lourds, par exemple.

J’aimerais calculer combien de CO2 on pourrait stocker en « engraissant » des arbres avec nos déjections au lieu de polluer inutilement l’eau potable (en grammes de bois engendré par gramme de pipi ou caca!).
combien d’azote par litre d’urine, combien de bois produit en urinant au pied d’un arbre?


Je salue au passage les détracteurs qui ont le courage de s’opposer encore à la ts pour mieux la porter (tel l’air qui freine mais porte l’avion?).

Volume compost: le compost ne réduit pas de moitié, mais des 4/5ème dans le cas de copeau de bois. j’en ai fait l’expérience après avoir accueilli chez moi 50 campeurs pendant 1 mois, car on avait bien mis le compost entre des palettes carrées pour rassurer les esprits ;), et 1 an après tout avait fondu!

Copeaux: doivent être de feuillus pour être fertiles,
n’utiliser pas de résineux (pin, sapin, et tout ce qui est persistant et sent la résine) qui sera réservé a des usages stériles: chemins, isolation…
au rond point chez le marchand de bois ainsi que au sud de la tubasse on en ramasse par terre ou sur un tas d’écorces et broyats noircis par la pluie. (feuillus: chêne, hêtre, peuplier, platane, laurier…)
chez le menuisier c’est risqué, il peut y avoir une proportion d’agglomérés (colles) et e bois traités aux insecticides qui sont retravaillés.
A la scierie, c’est bien si on peut distinguer le feuillu du résineux et si les bois ne sont pas imprégnés de chimie avant coupe ou rabotage.

Pour ceux qui n’ont ni poudre de feuilles, ni bois ni gazon à mêler aux déjections, il y a le déshydrateur, dommage car des choses utiles partent dans l’air au lieu de décomposer nos précieux « déchets verts pauvres en azote » que sont copeaux feuilles etc; mais pour les villes c’est peut être plus gérable et léger, mais ne présente que peu d’intérêt selon le lien en tête de mon article.

http://www.tourisme-durable.org/eco-produits/eau/1755-sunwind.html

  • * les épandages de fosse septique bercent de l’illusion de répartir la pollution sur 20M2 ou 40M2 (ce qui serait déjà beaucoup trop concentré); mais la réalité diffère: dans le meilleur des cas (tubes posés bien de niveau par des entrepreneurs consciencieux), les tubes PVC percés se trouvent rapidement soit bouchés par des racines, soit changent inégalement de profondeur, ce qui a pour effet que toutes les eaux grises sortent au point le plus bas ou en amont du bouchon. Même si les mouvements de sol sont infimes (par exemple, tassement localisé qui a pour effet de faire remonter un tuyau ne serai-ce que d’1 ou 2cm), toute l’eau sortira par le trou le plus bas. La proximité de grands arbres est un avantage: leur réseau de racines transformera une partie de la pollution en bois, en combinaison avec l’énergie solaire et le gaz carbonique de l’air. Les racines d’un arbre peuvent être très profondes, de l’ordre de 3 fois la hauteur de l’arbre, et purifier les eaux grises avant qu’elles n’atteignent la nappe phréatique. Mais les eaux grises de plusieurs personnes seraient difficilement gérées par un seul arbre.
  • Et à plus ou moins long terme, c’est souvent 100 kilos de PVC (des tubes d’épandage) qui seront ajoutés à cette pollution. (50 à 100M de tuyaux dont le poids est de 1,2kg/M.)

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